France

Paris (21) Parc Martin Luther King

Limite du parc vers le sudest. Pas de haut grillage, mais plutot une rambarde et un fosé

Limite du parc vers le sudest. Pas de haut grillage, mais plutot une rambarde et un fosé

Le quartier des Batignolles a été  marqué historiquement  par les faisceaux de voies desservant la gare Saint Lazare, l’une de principales portes de Paris pour les liaisons vers l’ouest.

Le parc et son nouveau quartier, projet de François Grether et Jacqueline Osty doit faire face a des problèmes communs : les tracés originaux des voies se trouvent parfois au niveau des rues. On a donc le choix entre changer le niveau des tracés (ce qui peut les rendre inutilisables longtemps), ou les supprimer (ce qui est complexe de par leur position en amont d’une grande gare au sud). Le gabarit des trains et des caténaires électriques fait que sur la partie occidentale les bâtiments soient prévus sur un socle de 10 m plus haut que le parc, qui devra s’intégrer dans la conception paysagère. Sous la dalle les usages ferroviaires persisteront, et sur la dalle seront les bâtiments. L’emprise est aussi coupée en deux par une voie de transports en commun en emplacement réservé, de telle sorte que le plateau du parc est coupé, mais la continuité est assurée par cette nouvelle dalle…

Le projet de logement autour du parc est un éventail de technologies et iconographies tournées vers le développement durable, mais comme toujours cette durabilité sera soumise aux habitudes de consommation des habitants.

Des logements sur une ecole.

Des logements sur une ecole.

Nouvelle gare du trace ferroviaire en surface qui divise le parc en deux (sauf pour la plateforme ouest).

Nouvelle gare du trace ferroviaire en surface qui divise le parc en deux (sauf pour la plateforme ouest).

Nouveaux etangs

Nouveaux etangs

Clichybatignolles-plan

Paris (20) Noisy Mont d’Est-RER

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Paris (en tant que municipalité) est une ville d’une surface relativement petite quand on la compare a d’autres capitales. L’une des grandes questions de l’urbanisme français en ce moment est comment créer un projet urbain cohérent avec la fragmentation administrative entre un Paris de 2,2 millions d’habitants et les autres 8 millions qui habitent des centaines de communes qui rarement dépassent les 50.000 résidents.

Les systèmes de transports en commun sont essentiels. Noisy- Mont d’Est est une gare RER crée pendant la décennie de 1980 pour desservir ce qui allait être le centre de l’une des villes nouvelles conçues sous le gaullisme. Quand j’étais môme j’ai vu construire la gare, le quartier, et le centre commercial, et le lac… et au fil du temps j’ai vu comment ce qui était sensé devenir un centre urbain n’a pas vraiment réussi, malgré un fort investissement public. En partie la conception de la gare a contribué. Elle avait une logique fonctionnelle impeccable, reliant bus et rail, mais l’architecture, avec des espaces souterrains mal éclairés, a contribué a un climat d’insécurité (l’un des facteurs qui ont mené au résultat « sismique » des élection européennes du dimanche).

Une refonte de la gare l’a déplacé a l’extérieur, limitant les espaces souterrains aux quais ferroviaires, laissant les bus en surface. Je ne suis pas sur de voir la centralité du quartier renforcée (malgré la concentration d’emploi), mais je crois que pas mal de monde utilisera le bus avec une autre sensation.

La question de la centralité est bien plus complexe ; ces villes nouvelles ont gagné avec le temps un éventail de fonctions, y compris la création d’universités ou l’arrivée de sièges sociaux. Mais deux facteurs ont joué contre ces projets jusque a présent. D’un coté, une configuration ou, malgre un role important alloué aux transports en commun, la voiture reste centrale. D’un autre côté, l’asymétrie entre un secteur public qui de par la planification fait explicites ses stratégies et un secteur privé sans les mêmes obligations de transparence qui, surtout au début, et en absence de lois spécifiques, a créé des grands établissements commerciaux périphériques, dont la présence dissuade des opérateurs de s’implanter dans les centres planifiés. Et un centre urbain sans une centralité commerciale forte est compliqué…

 

Formes et silhouettes (3) Collines

Image du Mont St Michel sur Wikipedia

mont st michel

Plan OSM du Mont St Michel

Les formes des choses peuvent répondre a plusieurs raisons. Mais normalement les villes européennes du Moyen Age étaient plus ou moins circulaires car ceci facilitait la construction d’une enceinte avec une bonne relation entre surface défendue et longueur de mur. Étant donné qu’il y avait des motifs pour se défendre, la ville normalement prenait des positions hautes par rapport aux entourages, et souvent elle était directement une colline. Le mont St Michel est un exemple assez clair, mais il y a d’autres, comme Betanzos en Espagne, qui avec seulement 30 m de dénivellement entre les points plus haut et plus bas est déjà representatif. En ces cas, le plan de ville exprime des relations entre les masses bâties, mais ce que l’on voit dans l’espace urbain peut être très diffèrent de ce qui est signalé par le plan. Pour commencer, des murs mitoyens apparaissent, mais le sol aussi doit s’adapter

Betanzos, image du site municipal http://www.betanzos.net

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Traditions industrielles (4) Friches

Friches industrielles de l'agglomeration lilloise

Friches industrielles de l’agglomeration lilloise

L’agglomération de Lille concentre l’un des plus grands ensembles de friches industrielles de toute la France. Ceci implique autant un problème urbain par la perte d’emploi et d’usages actifs dans un contexte ou la discontinuité gagne, qu’un problème environnemental par la présence de polluants dans les sols comme résultat d’années de production industrielle.

En juin 2010 Lille Metropole a publié un rapport sur ces friches et leur situation de pollution. On y analyse tous les aspects, de la distribution spatiale de la problematique aux politiques nationales ou les experiences d’interet a l’etranger (notamment en Flandres et aux Etats- Unis), avec une proposition d’idées force pour le traitement de la question depuis l’urbanisme. C’est une publication interesante qui aborde un probleme plus repandu que l’on y croit normalement.

Des villes devenues moyennes (3) Grandes expositions

marseille 2013

 

La Nouvelle Orleans a organisé en 1984 la Louisiana World Exposition, Seville son Exposition Universelle en 1992, et Marseille a profité sa déclaration en tant que capitale européenne de la culture en 2013 (en parallèle avec Kosice, en Slovaquie) pour promouvoir son programme de régénération urbaine.

Les grands évènements internationaux (que ce soient des expositions, des jeux olympiques ou des capitales culturelles) sont de plus en plus jugés en raison pas seulement de leur cout ou leur bilan financier, mais aussi du point de vue du légat, c’est-à-dire, des investissements réalisées pour un moment ponctuel qui peuvent par après trouver un usage quotidien adapté aux besoins des habitants. C’est le genre de débat dont on aura notre ration vers l’été de cette année 2014 avec la montée en puissance informative de la Coupe du Monde de Brésil. En ce sens, le bilan de ces grands évènements est varié, souvent parce que la dynamique socio-economique de ces villes ne peut absorber certains usages.

L’Exposition de 1984 a la Nouvelle Orléans n’a pas trouvé l’équilibre financier. Son légat comprend la réhabilitation de la zone portuaire et de certains bâtiments.

L’Expo 92 a Séville n’a pas non plus trouvé l’équilibre financier. Une importante surface d’espaces verts a été crée, dont l’entretien par la municipalité a posé des problèmes, et on a construit une gare TGV qui n’a fonctionné que quelques mois. La conversion du site en quartier urbaine et parc a thème n’a eu qu’un succès mitigé. Mais les grands travaux hydrauliques sur le Guadalquivir subsistent.

Le projet de Marseille comprend une importante transformation du bord de mer, avec des projets comme le Musée des Civilisations Européennes et Méditerranéennes ou les interventions de Foster sur le vieux port. Il est encore tôt pour juger les résultats.

Des villes devenues moyennes (2) Cartes anciennes

Marseille en 1743. La ville reste en grande partie liée au nord du vieux port.

Marseille en 1743. La ville reste en grande partie liée au nord du vieux port.

Marseille en 1836. En moins d'un siecle la ville a largement gagné en dimension.

Marseille en 1836. En moins d’un siecle la ville a largement gagné en dimension.

Le projet de la Nouvelle Orleans en 1718. Bien naif comme projet, la mesure des distances entre le fleuve et le lac Pontchartrain est bien loin de la realité, tout comme l'echelle relative de la ville.

Le projet de la Nouvelle Orleans en 1718. Bien naif comme projet, la mesure des distances entre le fleuve et le lac Pontchartrain est bien loin de la realité, tout comme l’echelle relative de la ville.

Carte de 1744 de Dheulland. La ville a déjà quelque chose de reel: des parcelles et des batiments, et la mesure des choses est mieux prise. Rien a voir avec l'orientation de projet.

Carte de 1744 de Dheulland. La ville a déjà quelque chose de reel: des parcelles et des batiments, et la mesure des choses est mieux prise. Rien a voir avec l’orientation de projet.

Seville en 1590. Une grande ville a l'epoque, avec des nombreux grands batiments.

Seville en 1590. Une grande ville a l’epoque, avec des nombreux grands batiments.

Seville en 1771. La ville a gagné en complexité, mais pas tellement.

Seville en 1771. La ville a gagné en complexité, mais pas tellement.

La Havane en 1743. La ville es largement tournée vers la baie, protegée par des remparts de la cote ouverte.

La Havane en 1743. La ville es largement tournée vers la baie, protegée par des remparts de la cote ouverte.

Des villes devenues moyennes (1) Un echantillon

Une ville moyenne peut l’être suite a une croissance qui lui permet d’acquérir ce rang, ou au sens inverse, en ayant perdu un certain rang. Je sais que les affirmation de cet ensemble de notes peuvent ne pas plaire, mais c’est une réflexion a très long terme, et l’histoire se construit chaque jour, donc rien n’est inéluctable.

J’ai choisi ici quatre villes qui, comme dans le premier cas, son des ports, mais avec des rôles très différents de celles du premier groupe. Elles sont des hauts lieux de l’aventure coloniale européenne (qui pourrait bien porter un autre nom vue d’autres endroits) : Seville comme port de référence des premiers temps de l’empire colonial espagnol, Marseille comme la porte de France ver ses empires africains et asiatique, la Nouvelle Orléans comme la porte de la Vallée de la Mississipi,   et la Havane comme capitale du dernier joyau de l’empire espagnol. Ce ne sont pas des petites villes, et elles sont même très importantes dans leurs états, au point que pas mal d’experts diraient qu’elles ne sont pas des villes moyennes ; mais elles ne sont plus des métropoles qui marquent le rythme de leurs continents, comme jadis. Elles ont bien gagne en population, mais elles ont perdu en rang par rapport au temps passé.

Mais elles sont des endroits bien intéressants. Comment évolue une ville quand la vague technologique- économique- sociale (ou autre) qui l’a amené au plus haut passe ? l’apogée de ces villes est lié a leur réseau de relations dans un monde colonial, et son évolution est lié au dépassement de ce monde par d’autres avec un plus grand succès. Il y a quelque chose de Detroit ici…

Ports lointains (6) Planification d’agglomération- Brest

L’importance des ports est dans leur rôle de point d’échange entre l’extérieur et les zones d’intérieur qu’ils desservent. Comment s’organise cela quand il faut coordonner les relations avec les municipalités de l’entourage en matière d’urbanisme?

Portada SCOT

Brest a un Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) qui couvre la pointe occidentale de la Bretagne, avec 14 intercommunalités. Le SCOT touche spécialement a certaines opérations foncières de plus de 5 hectares et les autorisations d’usage commercial. Ses cartes doivent être adaptées par les plans communaux a une plus grande échelle. Le système urbain est hiérarchisé en agglomérations urbaines (bourgs de toutes les communes littorales du pays de Brest et trois agglomérations secondaires, tout comme les agglomérations qui seraient établies par l’urbanisme local), villages (au moins 40 habitations) et hameaux. La priorité est accordée a l’évolution par densification ou en continuité dans tous les cas, et pour les hameaux la densification est la seule voie possible.

Modele de territoire pour Brest: une importance particuliere est accordée a la conservation des atouts naturels de la bande cotiere et des zones agricoles tradittionelles. La croissance urbaine doit suivre une serie de regles, la croissance de grande echelle etant orientée en priorité vers la rive nord de la rade, autour de la ville principale.

Modele de territoire pour Brest: une importance particuliere est accordée a la conservation des atouts naturels de la bande cotiere et des zones agricoles tradittionelles. La croissance urbaine doit suivre une serie de regles, la croissance de grande echelle etant orientée en priorité vers la rive nord de la rade, autour de la ville principale.

Les transports, une autre priorité du SCOT

Les transports, une autre priorité du SCOT

Ports lointains (5) Cartes des transports en commun

Les ports ont un sens en tant qu’espaces intégrés dans un réseau de transport maritime ; un capitaine de navire ne peut arriver a sa destination qu’avec une bonne carte. Il est donc intéressant de voir comment les citoyens de ces ports se voient raconter comment se déplacer d’un endroit a l’autre en transport public (essentiellement en bus dans des villes de cette taille).

Au fond, cela rappelle un peu les études de Kevin Lynch sur l’image de la ville et comment elle est perçue par ses habitants. Certes, les architectes aiment les plans d’ensemble des réseaux, mais ils sont souvent difficiles a comprendre pour pas mal de citoyens, et en plus leur conception n’est pas toujours heureuse…

La Corogne a un plan de lignes assez complexe du fait de sa condition de presqu’ile avec un étranglement qui mène a une forte densité de lignes a un certain endroit, donc il n’est pas toujours évident de comprendre comment aller de A vers B. Les arrêts de bus comptent avec une carte simplifiée de ce réseau, simplifié, mais certains se plaignent de la difficulté de lire les endroits ou plusieurs lignes s’entremêlent. Le site web de la compagnie de transports montre la liste d’arrêts sur le parcours de chaque ligne séparément, et un lien a google pour des cartes de parcours.

Líneas transporte urbano puerto montt (www.loslagos.transporteinforma.cl)

Je n’ai pas trouvé de site web concernant de façon structuré le transport urbain a Puerto Montt, mais il y a (ce qui semble assez courant au Chili) un site du Gouvernement central qui explique, par provinces, le réseau de transports en commun, y compris l’échelle communale.

parte bus

Brest compte avec le système de transports en commun le plus sophistiqué, d’échelle supra communale et avec un tramway. Ils ont une véritable carte du réseau, assez clair, qui reproduit la cartographie du territoire sans déformation. En plus, il y a des plans des lignes qui sont aussi appuyés sur la cartographie ; il y a aussi une carte interactive.

DTA Routes

A la surprise de certains, malgré sa position assez périphérique dans les Etats Unis et une forme urbaine étalée, Duluth a aussi un système de transports en commun en bus. Il y a une carte de l’ensemble du réseau, et les cartes des lignes sont, comme bien d’autres choses similaires aux Etats-Unis (la carte de zoning de New York, par exemple), extrêmement simples mais efficaces. La grille de voirie est reproduite sans déformations pour chaque ligne.

Et dans l’ensemble, malgré le rôle des ports dans l’économie locale, les réseaux des transports en commun de ces villes témoignent d’une réalité bien plus complexe (il faut aussi dire que l’analyse ne concerne que les tracés, pas les fréquences ou les tarifications).

Ports lointains (4) Histoires. Tours, sous-marins, castors, saumons…

Le port de La Corogne existait déjà dans les temps romains. La tour d’Hercules, phare romain dont on suppose qu’il a été construit vers la fin du premier siècle de notre ère, témoigne de l’importance a l’époque. Le port important sous les romains était l’actuel Betanzos (Brigantium), a une époque ou sa ría avait moins de sédiments et les bateaux étaient moins grands. Pendant le Moyen Age la ville a gagné en importance, ce qui s’accélère avec l’ouverture du commerce avec l’Amérique après la fin du monopole de Séville et Cadix. Vers la moitié du XXème siècle le port occupe la baie du sud de la ville, sous l’abri de la presqu’ile. Ce sera la dernière vue de l’Espagne pour les migrations de galiciens vers l’Amérique. Pendant la décennie de 1960 une grande digue élargie la zone protégée, et l’implantation d’une raffinerie de pétrole fait des charges liquides un secteur d’activité important. Ceci implique aussi une série d’accidents de gros tankers qui produisent une pollution maritime et atmosphérique. Avec la transition démocratique avec la fin du franquisme la régionalisation implique la perte de la condition de capitale de la Galice au profit de Saint Jacques de Compostelle, avec une perte d’emplois publics. Pendant la dernière décennie on voit la construction d’un nouveau port, hors de la baie historique, a l’ouest, en partie pour éviter les risques potentiels (les quais pétroliers sont relies a la raffinerie par un pipeline très proche des logements), mais dans une position intégrée dans l’agglomération. La présence dans l’agglomération du siège central d’Inditex, le groupe textile auquel appartient Zara, apporte une certaine stabilité pendant la crise actuelle.

Brest

Les premières références historiques a Brest correspondent a un camp romain vers la fin du IIIème siècle de notre ère. L’estuaire de la Penfeld constitue un bon port naturel pour les bateaux de l’époque.  En 1593 Henri IV accord a Brest le titre de vile, et en 1631 Richelieu établit un arsenal sur les rives de la Penfeld. La ville joue un rôle important dans la formation des grandes escadres qui contribuent a la guerre d’indépendance des Etats-Unis. Au début du XIXème siècle le blocus naval anglais nuit a l’activité du port, qui remonte en puissance sous le second empire, avec le commerce maritime, l’arrivée du chemin de fer et la construction des ponts sur la Penfeld ; la croissance urbaine dépasse l’enceinte historique. L’augmentation des dimensions des bateaux mène a l’expansion du port hors de l’estuaire, avec la construction de nouvelles jetées. Pendant la deuxième guerre mondiale le port devient une base navale allemande et est bombardé par les alliés, avec la destruction d’une grande partie de la ville, reconstruite après. Avec la création de la Force Océanique Stratégique en 1972 les sous-marins nucléaires sont stationnés au sud de la rade, sur l’Ile Longue. La réduction des budgets militaires touche la ville.

Duluth

Duluth reçoit son nom du premier explorateur européen de la zone, un soldat français qui au XVIIème siècle est connu comme Sieur Du Luth. Les premiers habitants connus étaient les indiens Anishinaabe, qui jouent un rôle d’intermédiaire entre les français et autres tribus. Le commerce des peaux de castor fut une partie importante de ces échanges. Vers la moitié du XIXème siècle les mines de cuivre, des nouvelles écluses qui permettent l’arrivée de grands bateaux au lac Supérieur et les plans de construction des chemins de fer de liaison avec le Pacifique (configurant ainsi un port interocéanique) ont aidé l’expansion initiale de la ville. Le port et la ville ont grandi depuis par l’export de produits miniers (fer) et des céréales. La crise des industries lourdes traditionnelles à la fin du XXème siècle est en quelque sorte compensée par le tourisme et les services a l’agglomération.

Puerto Montt avait déjà une certaine population avant la conquête espagnole (le sud chilien a résiste l’intégration dans l’empire). Vers la deuxième moitié du XIXème siècle des colons allemands arrivent, et la ville est fondée en 1853. Le chemin de fer vers Osorno entre en service en 1912. Pendant la décennie de 1930 on construit des remblais et des chemins de fer, un quai d’accostage, et le dragage du canal de Tenglo est fait.  La ville devient en 1974 la capitale de la Xème région (Los Lagos). Des 1985 la production de saumon devient importante (et soumise aux aléas des épidémies de l‘espèce), avec d’autres activités plus traditionnelles du secteur primaire, comme l’agriculture, l’élevage ou la sylviculture. Le tourisme est devenu un atout de l’économie locale.