
Chocolaterie face a la Madeleine, a Paris
Ici je parle du chocolat aussi bien au sens propre qu’au figuré… Ouvrir un magasin (comme toute autre activité) est afficher sa foi pour une idée, et d’une façon très publique. Ceux qui ont un blog peuvent comprendre : vous préparez votre idée, vous la couvez, et vous la publiez. Et après, on ne sait jamais trop pourquoi, certaines idées qu’a priori ne semblaient pas les plus intéressantes sont celles qui ont le plus de traffic (ou au moins c’est ce qu’affichent les statistiques de wordpress…), tandis que d’autres, a priori plus intéressantes, restent dans un deuxième plan. Sur un blog, au fond, les effets ne sont pas si graves, mais pour un magasin la différence en termes d’argent n’est pas négligeable. C’est sûr, le nombre de passants devant votre vitrine ne garantit pas des revenus, mais normalement c’est une condition préalable pour afficher le produit et, probablement, vendre quelque chose….

Boulangerie a la gare du Rossio, Lisbonne
L’apparence extérieure d’un magasin est essentielle. Propreté et éclairage sont un point de départ, mais il faut aussi un endroit ou le monde passe, ce qui a un prix. Et pour optimiser ce prix il faut faire attractifs aussi bien locaux que produits. Parfois le premier est plus à la portée du commerçant que le deuxième, surtout quant on vend ce que l’on ne produit pas. Et en tout cas il faut être diffèrent des autres magasins.

Un magasin de produits de beauté pres du passage de l’Olympia, a Paris
C’est clair, les commerçants cherchent a attirer a la clientèle vers leurs magasins ; ce que l’on obtient comme effet secondaire est le soin apporte a la présence de certaines choses sur l’espace public, avec parfois des qualités esthétiques non négligeables. Bien sur, on peu orienter le débat vers la société de consommation, mais ça serait rater une dérivation importante de cette situation.

Un marchand de chapeaux sur la place du Rossio, a Lisbonne. Garder ce que l’on a peut etre meilleur décision.