La Nouvelle Orleans a organisé en 1984 la Louisiana World Exposition, Seville son Exposition Universelle en 1992, et Marseille a profité sa déclaration en tant que capitale européenne de la culture en 2013 (en parallèle avec Kosice, en Slovaquie) pour promouvoir son programme de régénération urbaine.
Les grands évènements internationaux (que ce soient des expositions, des jeux olympiques ou des capitales culturelles) sont de plus en plus jugés en raison pas seulement de leur cout ou leur bilan financier, mais aussi du point de vue du légat, c’est-à-dire, des investissements réalisées pour un moment ponctuel qui peuvent par après trouver un usage quotidien adapté aux besoins des habitants. C’est le genre de débat dont on aura notre ration vers l’été de cette année 2014 avec la montée en puissance informative de la Coupe du Monde de Brésil. En ce sens, le bilan de ces grands évènements est varié, souvent parce que la dynamique socio-economique de ces villes ne peut absorber certains usages.
L’Exposition de 1984 a la Nouvelle Orléans n’a pas trouvé l’équilibre financier. Son légat comprend la réhabilitation de la zone portuaire et de certains bâtiments.
L’Expo 92 a Séville n’a pas non plus trouvé l’équilibre financier. Une importante surface d’espaces verts a été crée, dont l’entretien par la municipalité a posé des problèmes, et on a construit une gare TGV qui n’a fonctionné que quelques mois. La conversion du site en quartier urbaine et parc a thème n’a eu qu’un succès mitigé. Mais les grands travaux hydrauliques sur le Guadalquivir subsistent.
Le projet de Marseille comprend une importante transformation du bord de mer, avec des projets comme le Musée des Civilisations Européennes et Méditerranéennes ou les interventions de Foster sur le vieux port. Il est encore tôt pour juger les résultats.