Prix

Cartes 2015 (2) La panne de la bulle

Comme j’ai déjà annoncé il y a quelques jours, l’argument central du blog cette année sera le grain de la ville ; c’est-à-dire, comment se constitue le détail que l’on voit dans l’espace urbain par un cumul de circonstances. Les ordonnances des bâtiments vieilles de 200 ans sont aujourd’hui une matière de guide touristique, et les crises des temps anciens expliquent souvent comment un quartier est devenu ce qu’il est (tentez d’expliquer l’urbanisme du XVème arrondissement de Paris sans la brutale coupure économique de l’entre guerres mondiales…).

Aujourd’hui je vais parler de comment s’est répandu dans le pays la crise immobilière de l’Espagne ces dernières années. Le secteur immobilier, a la base de la croissance de l’économie depuis la moitié de la décennie 1990, s’est appuyée sur la construction de logements nouveaux essentiellement sur des zones de périphérie. En termes de paysage ceci a impliqué l’aménagement (parfois encore en ce moment et probablement pour des années a venir sans bâtiments) de grandes zones périphériques, en contraste avec des tissus urbains centraux ou les voiries ont été embellies mais les bâtiments n’ont pas tellement changé.

L’arrêt de ce que l’on a appelé la bulle immobilière n’est pas homogène sur le territoire. Ceci peut être analyse de plusieurs façons, et j’ai choisi la suivante. Le Ministerio de Fomento, entité du Gouvernement de l’Espagne le plus lié au logement (matière régionalisée), publié chaque trimestre des données sur l’évolution du prix au m2 des logements, pour un ensemble de 283 municipalités de plus 25.000 habitants, faisant la différence entre celles de moins de deux ans et celles de plus (en comptant toujours a partir de la fin du chantier). Pour l’analyse que je vais entreprendre le prix n’est pas important, mais plutôt a quel moment se produit la « panne de courant » de la donnée a cause d’une information qui n’est plus statistiquement représentative. Je suis conscient qu’il y a d’autres sources d’agents privés qui ont des données différents, mais j’ai choisi celle-ci car elle est publique et chacun peut y faire la comparaison, et en plus elle a des chances de rester active plus longtemps. Une remarque pour ceux qui auront la patience d’aller rechercher les données originales : pour le période analysé (premier trimestre de 2005- troisième de 2014) une municipalité fut rajoutée a la liste ; je me suis passé de ses données pour donner une homogénéité aux données.

J’ai procédé aux analyses suivantes :

Data blackouts for new homes prices in Spain (if animation stops, reload the webpage to see it again)

« Pannes » des données sur le prix des logements neufs en Espagne (si vous voulez revoir l’animation, actualisez la page)

  • Carte des « pannes » des données (image superieure animée, on voit le passage du vert au rouge) : il s’agit d’identifier la dernière donnée disponible dans chaque municipalité sur le logement de moins de deux ans. Il n’y a que deux municipalités (Madrid et Barcelone) sans aucun trimestre en « panne » de données pendant ce temps, et au troisième trimestre 2014 il n’y avait que huit avec des données : Almeria, Barcelone, Caceres, Madrid, Merida, Las Rozas de Madrid, Madrid, Teruel et Saragosse. Pour certains cas (comme Madrid et Barcelone…) les agglomérations, avec un grand nombre de points très proches, peut masquer la visibilité des municipalités encore « actives ».

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  • Graphique d’évolution par trimestres du nombre de villes sans valeurs représentatives pour le prix de l’ensemble des logements (sans distinction d’âge), de celles de plus de deux ans et de celles de moins (logements nouveaux). On voit qu’a partir de 2009 les nuages noirs se font visibles, et que le premier trimestre 2011 marque un seuil substantiel. En comparant ce graphique a l’évolution des logements libres (sans subvention publique a l’achat) qui finissent leurs chantiers et le prix moyen du m2 de sol urbain dans les municipalités de plus de 50.000 habitants, on voit beaucoup de parallèles : les logements de moins de 2 ans se réduisent, car on ne produit plus en grande quantité.

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  • Comparaison des graphiques d’évolution des prix du logement, en moyennes nationales, en Espagne, Colombie, France et les Etats- Unis, par trimestre, entre le premier de 2007 et le deuxième de 2014, avec comme 100% de référence le premier de 2007. On voit qu’en France il n’eut pas de chute de prix (production de logements réduite), aux Etats Unis la correction de 10% semblé passée (quoique la différence de taille de pays demanderait probablement des nuances dans la comparaison), et le graphique de la Colombie rappelle celui de l’Espagne 5 ans avant, ce qui ne semble pas un bon signe.

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  • Vision croisée de la taille démographique des municipalités avec le nombre de trimestres (sans accorder une importance a l’ordre) ou ils ont été « hors radar » pour le prix des logements de moins de deux ans. C’est clair que la taille importe, et les municipalités avec des populations plus hautes (qui en Espagne ont aussi souvent des grandes superficies et des opérations importantes d’aménagement) sont celles qui semblent s’être le moins mal sorti de la crise, avec un marché plus large et une concentration plus importante, malgré tout, d’activité et d’éléments objectifs (distance aux emplois, services, transports) de support des prix et de l’intérêt pour la construction.

Pour l’avenir ceci n’implique pas des leçons automatiques pour la planification de ces municipalités ; les plans doivent confronter l’avenir, toujours incertain, et il y a donc besoin d’une certaine flexibilité. Mais la leçon serait plutôt (comme on verra dans des articles prochains) que les plans a long terme ont un sens en urbanisme a condition de comprendre que les bâtiments arriveront aussi a long terme. Et ce fut tout le problème ici, de dessiner et aménager sans avoir une demande pour les bâtiments qui devaient compenser ces couts de construction des voiries et réseaux divers (laissons appart le foncier, parfois acheté a un prix faramineux).

Des Prix (5) Gare centrale de Salzbourg

The station, as described graphically by the architects

La gare, description graphique par les architectes

La gare centrale de Salzbourg, que j’ai visité cet été, est en train de subir de travaux de mise au jour suivant le projet de Kadawittfeldarchitektur, une agence allemande qui a gagné le concours en 2009. Le projet fut lauréat de la 45eme édition du Staatpreis Design d’Autriche dans la catégorie de conception architecturale et urbaine (décerné par le Ministère Fédéral de l’Economie, la Famille et la Jeunesse a ÖBB, les chemins de fer nationaux, en tant que maitre d’ouvrage), et le Prix Européen de l’Acier en 2012.

La gare était configurée comme terminus (les trains devaient repartir en marche arrière) jusque en 2010, ou l’on créa des voies continues qui, avec 4 quais en plus, ont permis d’améliorer la capacité.

Vue depuis le bout des quais

Vue depuis le bout des quais

Detail: la verriere historique au fond, et l'extension devant

Detail: la verriere historique au fond, et l’extension devant

L’usage de l’acier avec des structures a éléments porteurs en Y assez séparés n’est pas nécessairement une solution économique, mais le résultat est intéressant ; il est toujours difficile de décider le juste prix pour une chose que l’on verra tous les jours, et dont on peut finir par en avoir ras-le-bol. Sous le niveau des voies le passage transversal a la gare, qui relie deux quartiers, est simple mais bien éclairé, en grande partie en raison des généreuses ouvertures pour les escaliers vers les quais. On ne peut pas le voir sur mes photos, mais je me rappelle d’avoir vu certains détails intéressants dans la façon d’adapter le passage aux différences de niveau entre les deux bouts.

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Biblio (104) Le livre du Prix National d’Urbanisme du Chili

Premio Nacional de Urbanismo Chile

Je sais bien qu’il n’y a que quelques jours j’ai parlé du même sujet ; ici il s’agit d’une monographie sur les personnalités qui ont été lauréates dans les éditions successives. Comme j’ai déjà dit, le prix a eu une irrégularité claire dans son calendrier. Un prix décerné pour la première fois au Chili en 1971 et dont la deuxième édition a lieu en 1996 est comme un prix qui en Grande Bretagne serait décerné pour la première fois en 1978 sans suite jusqu’en 1998 ; le débat des idées se transpose parfois au paysage politique de telle sorte que certains sujets perdent leur intérêt pendant un temps.

Je n’ai aucune raison pour me douter de l’intérêt des œuvres de chaque lauréat pour le Chili, mais c’est intéressant de voir ce que l’on met en valeur : dans le premier cas un projet de logement social, dans le deuxième une trajectoire de planification métropolitaine et d’infrastructures, et dans les suivants des trajectoires qui intègrent de plus en plus développement durable et participation publique.

Des Prix (4) Prix National d’Urbanisme du Chili

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En 1971 le Ministère du Logement et de l’Urbanisme du Chili a établi le Prix National d’Urbanisme ; en 1996 le Colegio de Arquitectos (Ordre des Architectes) intègre l’organisation du prix. Le prix doit récompenser des architectes et autres professionnels ayant fait preuve de son excellence, créativité et contribution importante a la qualité de vie dans les villes du pays.

Jusque a présent il n’y a pas eu une échéance régulière, ayant été décerné six fois depuis 1971. Le lauréat de la dernière édition (2014) est Sergio Baereswyl Rada, architecte qui a travaille spécialement dans la région du Bio Bio. Fonctionnaire de la municipalité de Concepción (224.000 habitants), il a rédigé son Plan Régulateur, qui a impliqué une procédure de participation publique novatrice dans la ville et une organisation en corridors urbains, avec protection du paysage et des systèmes naturels. Il a travaillé récemment dans la reconstruction de la bande côtière de Bio Bio après le tremblement de terre et le raz de marée de 2010.

Au-delà du prix a la personne, que je suppose bien mérite, je m’intéresse aux plans. Je n’ai jamais visité le Chili, donc les observations qui suivent résultent de l’analyse de sources secondaires. Dans le cas du Plan Régulateur de Concepcion, d’après le règlement disponible sur le site web de la municipalité (avec des modifications jusque septembre 2009), sont établis des périmètres de zones sensibles aux risques naturels et anthropiques ; sur ces aires on exige aux projets une étude de risques, mais il n’y a pas d’interdiction formelle de construire. Ceci peut sembler étrange, mais ce n’est pas si rare, car parfois les endroits surs ne sont pas si accessibles ; on peut penser aux risques posés par les anciennes carrières a Paris, ou la localisation inondable d’une grande partie des villes anglaises. Malgré tout, en Europe on évolue vers l’interdiction des expansions urbaines sur des terrains a risque, au moins ou c’est possible, car les Pays Bas sont un exemple de cas spécial.

Les plans pour les villages côtiers, préparés après le tsunami, comprennent des périmètres d’interdiction d’usage de logement et d’équipements. Ce qui semble une bonne mesure.

Des prix (3) Prix Aga Khan

Appartements a Teheran, un projet finaliste en 2013

Je me rappelle d’une phrase d’un historien de l’architecture, sur la difficulté pour définir la modernité architecturale du point de vue d’un pays arabe ou islamique (je sais bien que ce n’est pas la même chose, mais pour ce que je vais dire les effets seraient les mêmes). Il disait que l’on n’était pas arrivé a définir de façon claire quel aspect devrait avoir une gare ferroviaire arabe ou islamique.

En 1977 l’Aga Khan, autorité suprême religieuse des ismaélites, a mis en place un prix d’architecture pour des projets qui impliquent des interventions positives pour les sociétés islamiques. Le personnage de l’Aga Khan est infréquenté par rapport a ce que l’on connait en occident : c’est un monarque sans territoire, leader spirituel d’une partie de l’Islam, habitant en occident. L’esthétique lauréate dans ces prix est assez loin de la traditionnelle. Il faudrait en tout cas savoir ce qui est traditionnel pour n’importe laquelle de ces deux catégories, arabes ou musulmans, car ils sont sur des territoires vastes et variés, et donc avec des nombreuses traditions architecturales.

Le prix est convoqué tous les trois ans, et la dernière edition est celle de 2013. La liste des architectes lauréats ne comporte pas que des musulmans si l’on doit juger par les noms, parfois bien connus en occident. Il y a un cimetière islamique dans les alpes autrichiens, un projet d’infrastructure de voirie et transport a Rabat- Salé (Maroc), une réhabilitation a Tabriz (Iran), des interventions sur un secteur historique en Palestine et un centre de chirurgie cardiaque a Khartoum (Soudan).

Quand je vois (au loin…) les résultats de ces prix dans leurs éditions successives, je vois qu’ils touchent une grande variété géographique, et correspondent a des modèles architecturaux contemporains, sans un cadre esthétique prédéfini. Et en général je pourrais dire qu’il semble s’agir d’architectures de qualité, même si je ne connais pas les contextes locaux de chaque bâtiment ; et Salé (Maroc) n’est pas la même chose que Salem (Massachussetts).

En fait je me demande encore pourquoi une gare arabe ou islamique devrait être très différente d’une européenne ou chrétienne… car ces dernières ne sont pas non plus égales. L’idée d’une culture pas comme cadre général, mais comme ensemble immuable de règles, m’a toujours semblé difficile.

Des Prix (2) Réflexions préalables

Quartier de Uptown a Oakland, compris dans la selection 2014 du programme Great Places in America de l’American Planning Association

Il serait peut-être convenable de proposer quelques réflexions préliminaires avant de s’attaquer aux prix et distinctions. Je vais parler des prix attribués a des plans ou documents qui ont d’une façon ou d’une autre été approuves par une administration publique, ou a des propositions qui ont été construites ; je vais même parler de certains prix a des espaces urbains existants, ou l’on peut primer quelque chose qui n’a pas impliquer des travaux de construction nouvelle. C’est-à-dire, les prix dans des concours d’idées ne font pas l’objet de cette série, pas a cause d’un manque d’intérêt (pas besoin d’aller chercher le légendaire concours du Chicago Tribune en 1922 ou celui du Palais des Soviets en 1931 pour trouver du fil a retordre), mais parce qu’aujourd’hui je suis plus intéressée par ce que je viens de décrire. L’intérêt des prix sous ces conditions est qu’ils impliquent un dégrée d’interaction entre un certain nombre d’acteurs qui devrait permettre de leur attribuer un certain degré d’accord.

 La concession d’un prix est néanmoins similaire a un concours ou a une épreuve académique ; on la voit souvent en sens unique, comme une comparaison entre un échantillon de propositions qui mène au choix de celle qui est plus adaptée aux critères de départ. Mais parfois il est aussi clair que le jury est aussi mis à l’épreuve (sans réussir pour autant a délivrer un verdict satisfaisant). Le prix est une construction sociale appuyée sur des critères donnés, qui découlent aussi bien du moment que de la vision du juge (qu’elle soit conforme ou non aux courants majoritaires, soient elles raisonnables ou pas), et même (j’aimerais croire que seulement dans un nombre très réduit de cas…) des affinités personnelles pour l’un des candidats. Toutes de questions intéressantes, mais encore loin de l’objet de mes articles.

Ce qui me semble le plus intéressant, dans les cas que je vais exposer dans les prochains articles, est de montrer comment je vois les lauréats par rapport au reste, vus du loin (pour des raisons diverses je ne vais pas m’attarder sur des prix dans mon contexte géographique direct). Trouver les points forts n’est pas toujours facile (même si parfois on dirait que quelque chose n’a aucun sens), mais je me pose des questions que je peux partager.

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Le Quartier de l’Europe, a Saint-Brieuc (France) vient de recevoir le prix Robert Auzelle au projet de renovation urbaine

Les prix sont toujours une façon de savoir quelles sont les approches les plus pointues a une pratique profesionnelle donnée. Je vous propose donc pour les prochains articles un tour d’horizon de prix recents en matiere d’urbanisme, pour voir ce que l’on fait et comment ça se relie au développement durable, l’architecture ou autres choses…

Le Siege Social et les prix

Nous les architectes, voila une profession particulière : le matin tu peux être au chantier avec de la boue jusque aux genoux, et l’âpres midi avec ceux qui ont le pouvoir dans des environnements très sophistiqués. A nous de chercher toujours la meilleure solution possible, parfois sans se voir fournir pour autant les moyens nécessaires. Et a nous aussi d’assumer un rôle de bouc émissaire parfait pour certains (qui comme toujours ont même raison en quelques cas).  Il est clair que tout cela ne nous arrive qu’a nous…

Normalement les architectes constituent des associations pour la défense de ce qu’ils croient être leurs droits, et ces associations ont un certain statut légal. En Espagne ces entités sont les Collèges des Architectes, et celui de Madrid est le COAM. La forte crise économique, en Espagne en grande partie liée a la bulle immobilière (et avec un impact direct sur l’activité, avec une proportion non négligeable des architectes de Madrid au chômage) a eu un impact très fort sur l’entité.

Comme souvent même pour les organisations qui n’impliquent pas les architectes, peut avant le début de la crise le COAM a décidé de déménager vers un nouveau siège, avec le cout que cela implique. L’impact a long terme de ce déménagement sur le COAM (qui doit aussi faire face a des modifications légales qui peuvent être une menace majeure pour son économie) est encore a voir, mais au moins nous avons eu un bâtiment qui apporte quelque chose a Madrid. Le bâtiment est bien construit et il est bien intégré dans la rue, mais surtout il permet de récupérer, avec un caractère semi-public (encouragé par le partage du bâtiment avec des équipements publics), une cour avec un beau jardin. Si Madrid et pas mal des villes espagnoles ont perdu avec le temps quelque chose, ce sont ces cours en tant qu’espaces de silence et avec une certaine qualité par la présence de potagers et jardins, et ici, même si il n’y a pas des grands arbres, il y a des éléments très positifs. Le projet de l’architecte Gonzalo Moure intègre aussi d’autres usages, comme une piscine publique avec des belles vues.

Ce nouveau siège social a ouvert ses portes il y a quelques mois, mais en vérité je ne l’ai visité qu’hier soir, a cause des prix annuels du COAM. La visite avait un propos concret (notre Projet Madrid Centre a reçu un nouveau prix), mais aussi intéressante.

Le Siege Social, ou la sede (ainsi nommé en espagnol pour l’image corporative, comme un film ou un roman), vaut le détour, sur le 63, calle Hortaleza, avec des expositions et des activités culturelles liées a l’architecture.

Proyecto Madrid Centro laureat a la VIII BIAU

Le Proyecto Madrid Centro (Projet Strategique pour le Centre de Madrid)  a été distinguée par le Prix de la huitième Biennale Ibero-americaine  d’Architecture et d’Urbanisme (VIII BIAU) dans la catégorie des projets de recherche opérationnelle.

La BIAU est une initiative du Ministère de l’Aménagement du Gouvernement Espagnol, a travers de sa Direction Générale pour l’Architecture, le Logement et le Foncier, qui désigne tous les deux ans des projets novateurs réalisés dans les 22 pays qui composent l’espace Ibero-americain, y compris l’Espagne et le Portugal.

Le projet part d’un diagnostic détaillé de la réalité actuelle du centre de Madrid pour établir des propositions stratégiques  à vocation d’orienter son évolution future vers un modèle urbain plus durable. Le but avéré est de passer d’un modèle de croissance extensive à un de recyclage des tissus urbains existants, partant de la complexité et les potentiels de la ville existante. Dans un espace urbain de 50 km2 avec 1,07 millions d’habitants, a l’intérieur de la rocade M30, et qui en 2008 présente presque la même population qu’en 1940, la question principale est ce que l’entend par centralité.

Le projet est une initiative de la Ville de Madrid, avec la volonté de se donner un outil de réflexion sur l’avenir de la ville, a un moment ou le changement de dynamique urbaine dans le pays est évident. L’équipe technique de conseil a été dirigé par José María Ezquiaga, Juan Herreros et Salvador Pérez Arroyo, avec un groupe très qualifié de spécialistes sur des différents domaines. J’ai eu l’honneur de travailler a la coordination de l’équipe et la définition de propositions.

Lien vers le projet sur le site de la Ville de Madrid http://www.madrid.es/portales/munimadrid/es/Inicio/Ayuntamiento/Urbanismo-e-Infraestructuras/Proyecto-completo?vgnextfmt=default&vgnextoid=2ed4488f7c742310VgnVCM1000000b205a0aRCRD&vgnextchannel=8dba171c30036010VgnVCM100000dc0ca8c0RCRD&idioma=es&idiomaPrevio=es&rmColeccion=0b65488f7c742310VgnVCM1000000b205a0aRCRD

Plus de détails sur le projet dans des articles a venir.