Ceux qui suivent ce blog ont surement déjà aperçu un certain nombre d’articles sur le commerce urbain. Et le temps semble venu de revenir sur le sujet, pour plusieurs raisons.
Vous aurez surement déjà compris que j’écris d’un pays ou ces dernières années nous ont laisse le gout amer d’aller au boulot chaque matin avec le sentiment d’être en train de perdre une guerre ; une crise économique qui a rajouté a un contexte morose international les résultats de nos propres erreurs n’a aucunement aidé le moral des troupes. Ce qui s’est transposé au commerce urbain avec une situation dans laquelle tout le secteur, allant d’El Corte Inglés, le presque- monopole (par disparition des concurrents) des grands magasins, au plus modeste épicier, ont souffert. Certains sont arrivés a trouver leur chemin, mais la coïncidence de la crise générale de la demande avec deux facteurs a toutes les chances d’anéantir le paysage commercial précédent. Les premier est démographique : une partie non négligeable des petits commerces ont été crées pendant une époque donnée (entre 1960 et 1980), et les marchands arrivent a l’âge de la retraite sans un relais en vue. Le deuxième est la fin d’un règlement sur les baux qui limitait leur augmentation pour les plus anciens. C’est sur, les magasins chinois (oui, vous pourriez parler du petit arabe du coin en France, ou du Sikh en Angleterre) ont augmenté, mais ils sont loin d’être la seule raison de cette cris commerciale.
Je suis pleinement capable de vous chanter les vertus du commerce urbain ; ce que je vais tenter de faire est de vous donner des exemples concrets de ce que le commerce urbain apporte pour faire de ce qui pourrait n’être qu’un parking pour personnes un quartier. L’image supérieure, prise non loin d’où j’habite (pas nécessairement le plus « beau quartier ») peu en partie témoigner de ceci.