Le Parc du Retiro a Madrid apparait au XVIIème siècle comme un lieu de repos pour le roi Philippe IV. En vérité les jardins sont un élément liée a un grand ensemble de bâtiments, et montrent avec le passage du temps la complexe relation entre les éléments édifiées et le vert qui est habituelle dans ces espaces de recréation urbaine, aussi bien que, sur a peine 1 km2, l’occupation progressive de ces espaces initialement libres par la ville par des installations sportives ou des équipements publics.
Le plan de Texeira de 1656 montre un paseo del Prado (a droite) encore entouré de potagers et un palais qui ne se pose pas la question de sa présence urbaine. L’étang du Retiro existe déjà, accompagné par un réseau de canaux pour les jeux royaux. Les arbres atteignent ce qui est aujourd’hui le Paseo de Reina Cristina, et la façade aux rues Alcalá- O’Donell et l’Avenue Menéndez Pelayo acquiert sont tracé.
L’image suivante (lithographie de J.Donnon) montre l’avant-projet de distribution des ilots a bâtir sur le Site Royal du Buen Retiro, approuvé par la Ville de Madrid et l’Administration de la Maison du Roi et Patrimoine en février 1865. Le palais qui était à l’ origine du parc avait disparu pendant la guerre contre Napoleon, mais des traces subsistaient, comme le Musée du Prado. Le projet fut soumis a plusieurs modifications : la rue Alfonso XI fut finalement rectifiée, le Palacio de Comunicaciones occupe un espace qui devait avoir en origine des jardins, et le maintien de ce qui est en ce moment le Musée de l’Armée a modifiée le tracé prévu autour du Casón del Buen Retiro.
L’image suivante montre l’Exposición Histórico Americana du quatrième centenaire (1892), qui occupait ce qui sont maintenant les palais de Velazquez et de Cristal, avec une configuration qui subsiste. Malgré la dimension des bâtiments, le relief sur lequel ils se placent (sous le niveau des artères principales du parc) et la dimension des arbres permettent une intégration raisonnable, qu’avec le passage du temps est devenue mémoire historique.
Le Pavillon de Gym construit par Ábalos y Herreros en 2003 sur la partie occidentale du parc est un apport contemporain sensible aux conditions de l’entourage. La plupart du programme est souterrain, quoique bien éclairé et ventilé, et le volume visible est pour la plupart un tissu métallique de protection de la piste supérieure en plein air, ce qui renforce sa transparence.

Le Pavillon de Gimnastique. Plus d’information sur http://www.herrerosarquitectos.com/PROYECTOS_ES/Ind_Proyectos06.html