J’ai deja parle de Vegaviana avant, dans le cadre de la serie sur agriculture et urbanisme. La semaine derniere je suis passé par le village et j’ai pu nouvellement voir ses qualités: ces maisons ne seraient pas reconnues aujourd’hui comme un exemple du nec plus ultra de la modernité, mais elles montrent comment articuler des logements individuels d’une façon bien plus durable que nombre de lotissements ordinaires. Le fait que ces maisons ont eté construites pendant une periode d’apres guerre, avec des moyens tres reduits, a limité le pavage du sol et forcé a l’economie de moyens (parfois le développement durable est le resultat de ne pas avoir d’autre choix), et les grands espaces entre les maisons sont interesants, avec peu d’elements formels mais des arbres formidables. Les maisons ont probablement besoin de travaux de maintenance, mais la trame est bonne. Les parcelles font 300 m2, avec 80-90 m2 pour le logement et quelques 200 metres pour les espaces auxiliaires dévelopées depuis.
Vegaviana
Urbanisme et nourriture (9). Vegaviana
Vegaviana est devenue en 2009 une municipalité independante dans la province de Cáceres en Espagne. Le village trouve son origine en 1954 comme une nouvelle agroville qui fait partie des politiques de colonisation interieure du regime de Franco, et comme souvent a l’epoque il est liée a un systeme d’irrigation, en ce cas le barrage du Borbollón. En 1961 il y avait 3.131 colonisateurs, mais la population actuelle est de 863 habitants, car le village est frappé par les mêmes dynamiques demographiques qui touchent l’ensemble de l’Espagne rurale.
Le projet de Fernández del Amo fut laureat a l’epoque, et comme souvent dans ces villages l’architecture simple est bien integrée dans son paysage. Il sont courament le contraire des terrains de golf, car ici le sol productif doit etre conservé car il est la raison d’etre du village.