Ce document de travail par Shlomo Angel et Patrick Lamson- Hall, chercheurs au Marron Institute de l’Université de New York, étudie l’évolution des densités de population dans les zones édifiées de Manhattan depuis 1800 jusqu’à 2010. Les sources sont des données des recensements pour la population et des cartes, ce qui leur permet de conclure que les temps sont favorables pour un programme de densification urbaine permettant de loger un plus grand nombre de personnes partant d’actions depuis le niveau de base, sans avoir recours a des grandes actions financées par le secteur public. La proposition serait essentiellement une modification des dispositions zonales du Plan d’Urbanisme, permettant des densités plus hautes dans les arrondissements périphériques, comme ce fut fait dans le temps a Manhattan. Ce qui ne serait pas si étrange la ou j’habite, avec une habitude plus courante d’habitation verticale, mais implique une évolution culturelle au pays des pavillons. Malgré le voisinage avec les gratte-ciels, les logements en hauteur ont d’autres implications culturelles, en partie car ils représentent la perte des libertés d’être le roi de sa propre parcelle.
Il faut remarquer qu’il y a deux vidéos intéressantes qui représentent ces données qui ont permis d’atteindre ces conclusions.