Un programme pour 2015: le grain des villes

Un endroit que je connais bien, vu du Landsat

Un endroit que je connais bien, vu du Landsat

Le relief, premiere echelle de "grain" du territoire. La Corogne, d'apres des données altimetriques IGN-e

Le relief, premiere echelle de « grain » du territoire. La Corogne, d’apres des données altimetriques IGN-e

Définir un programme aide a faire plus facile ce qui est complexe. Les Nations Unies ont déclaré 2015 l’année internationale de la lumière et des techniques utilisant la lumière, et année internationale des sols. A priori, ce sont des points de départ peut-être plus propices pour un blog comme celui-ci que 2016 (année internationale des légumes et des camélidés, ce qui nos mènerait a la typologie des sérails, ce qui es plutôt lointain pour moi…), quoique l’on ne sait jamais… Il me semble mieux de faire le choix d’un sujet plus centré sur le milieu urbain bâti. Et de façon plus concrète, d’un sujet qui est transversal a la plupart des travaux d’intérêt que je lis récemment, et qui me semble donc central : le grain de la ville.

Je ne parle pas ici du grain au sens des cultures, mais des différentes qualités que chaque échelle d’approche peut transmettre sur la ville ou le territoire. Mandelbrot a traduit une pensée semblable avec la théorie fractale, comme la présence de qualités visuelles (il parait que tout en étant un mathématicien, il a donné une large préférence aux représentations visuelles des concepts abstraits, comme des structures sou jacentes dans les données en ce cas) qui semblent similaires a des échelles différentes.

Les batiments d'apres leur description cadastrale, une couche suplementaire de "grain"

Les batiments d’apres leur description cadastrale, une couche suplementaire de « grain »

Le grain de la ville peut être physique (un quartier historique peut avoir un détail plus grand en plusieurs sens) ou immatériel, lié aux flux et liens sociaux et économiques ; les espaces les plus intéressants sont ceux ou les deux qualités de détail confluent.

Le grain pose essentiellement deux questions :

  • La capacité des instruments que l’on utilise pour représenter la ville ou le territoire pour nous raconter une complexité donnée.
  • La présence (ou non) de complexités sur le territoire, dans un sens ou l’autre.

Tout au long de l’année, en parallèle a d’autres questions plus circonstancielles, celle-ci sera la base du blog. Comme toujours, j’accepte vos propositions…

Un bati avec des grains differents

Un bati avec des grains differents

... et ce qui est encore en devenir...

… et ce qui est encore en devenir…

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