Peut- on parler de La Défense sans évoquer Paris ? ou de Mirabel sans penser a Montréal ? pour ma part, je vais tenter de parler sur Mestre (ou je n’ai pris aucune photo) sans évoquer la référence de l’autre côté de l’eau (ou j’ai pris 339 images en 4 jours).
Je peux raconter Mestre de plusieurs façons (une chose dont je ne suis pas forcement fier) : un endroit ou arriver en provenance d’un aéroport pour prendre un train chaque matin et revenir dormir le soir. Ou un port ou je n’ai jamais vu les bateaux. Ou cet endroit ou chaque soir je pensais « ici, au moins il faut pas trainer une valise par des ruelles mal éclairées dans un état que moyennement bon ». Le plus simple serait dire que Mestre es un échantillon de ce 95% du territoire européen ou nous vivons, mais qui ne nous émeut pas en grande mesure, malgré sa praticité (parfois, comme ici, bien plus grande que sur le restant 5%, pourtant la raison qui nous fait passer par Mestre).
Et la meilleur est qu’une fois hors de la ville, on lit et on conclut que, connue sous un autre jour, ce serait même une ville moyennement intéressante. Mais on ne peut être la porte de Venise et sortir sans dommages…