Une nouvelle étude sous l’égide de l’ Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Île-de-France montre que dans cette région:
a) Dans la plupart des communes ayant expérimenté une augmentation de densité entre 1999 et 2008 il n’y a pas eu d’augmentation de la surface résidentielle au sol
b) 25% des nouvelles unités résidentielles apparues entre 2001 et 2011 résultent de divisions de bâtiments préexistants.
Ceci ne s’est pas produit d’une façon homogène sur le territoire régional, avec des zones ou les hauts prix immobiliers ont entrainé une réduction du nombre de logements (fort peu nombreuses et réduites en surface), tandis que d’autres sont allées dans la voie opposée (la majorité…).
L’impact de ces dynamiques était peu connu jusque a nos jours. Quelques 2.000 logements sont produits chaque année par subdivision de 770 maisons individuelles, essentiellement dans des quartiers populaires bien desservis. L’accession en propriété devient normalement loyer pour des jeunes ménages.
Ce texte touche a une question qui est plutôt une constante historique : la croissance des villes entraine normalement une densification, et le temps est venu de voir comment l’urbanisme règlementaire fait face a une échelle massive.
Certains pourraient voir ici une victoire des transports en commun, car cette croissance va en grande partie vers les zones bien desservies ; je crois qu’une recherche approfondie pour voir quelle part ceci joue sur le choix résidentielle serait nécessaire, mais sans doute ça joue pour quelque chose dans une métropole avec la congestion routière de l’Île-de-France.