Comment compter des pietons

Des pietons sur la calle Preciados, a Madrid

Des pietons sur la calle Preciados, a Madrid

Normalement il y a des données disponibles sur les flux des véhicules, mais pas sur les piétons (ou sur les vélos, mais c’est une autre histoire). Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas de méthodologie de comptabilité, mais qu’elles ne sont utilisées que pour certains cas. Il y a plusieurs systèmes (sans souci d’exhaustivité), chacun avec ses avantages et défauts, et en plus leurs technologies évoluent très vite :

  • Le bon vieux bonhomme qui compte les piétons. C’est une méthode primitive, qui ne demande pas de personnel formé, mais fiable ; un compteur mécanique aide beaucoup. En plus, une personne reconnait plus facilement qu’une machine d’autres informations (sexe, âge…)
  • Compter sur vidéo. C’est une méthode avec des problèmes le soir ou avec mauvais temps. Des algorithmes de comptabilité par reconnaissance d’image sont développés, mais ils ne sont pas toujours précis. La supervision humaine peut aider.
  • Systemes laser. Ils évitent les problèmes de mauvais temps, permettent de décrire la vitesse des personnes et autres éléments sur l’espace public, mais ont une portée limitée, et ne font pas la différence entre une personne et un groupe.
  • Systèmes infrarouges, surtout en intérieurs, qui éliminent certains problèmes du video.

En plus, il y  a des problèmes de méthode :

  • Quand et combien compter ? une fois par an ? certains jours de la semaine ? tout le temps ?
  • Ou comptabiliser les piétons ? dans les réseaux de trafic on utilise normalement un haut nombre de points de comptage pour décrire des réseaux complets, mais les expériences de comptage de piétons sont souvent sur des zones plus restreintes.

C’est donc complexe d’avoir des données de cette nature, et il est encore plus complexe qu’ils couvrent une ville entière. Mais il y a des expériences, même de comptage continu, pour des centres et zones commerciales, pour avoir des données qui permettent de répondre a l’évolution des comportements d’achat.

La question est pertinente quand des nombreuses villes veulent encourager la mobilité non motorisée et doivent prioriser les investissements ; normalement il est plutôt facile de savoir quelles sont les rues les plus utilisées, mais comprendre son fonctionnement en réseau peut être moins évident.  C’est aussi important pour les villes ou la récupération de l’espace de chaussée au bénéfice des trottoirs est une priorité.

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