Voici encore un texte dont je suis l’un des auteurs (il y a aussi une version resumée en anglais) Le Baromètre de l’Economie de la Ville de Madrid présente une vision de l’économie de la ville, avec des analyses de conjoncture d’aspect structurels et de la position de la ville par rapports a d’autres grandes agglomérations. Note texte apparait dans le premier numéro de 2013
La question posée par la Ville de Madrid, qui a amorcé l’écriture de l’article, est jusque a quel point la rénovation du parc bâti peut contribuer a la dynamisation du secteur du bâtiment ? Etant donné que la crise économique actuelle en Espagne est assez liée a la crise immobilière, la question est plutôt complexe.
L’article ne doit pas être lu comme une prévision ; en urbanisme, comme dans presque toutes les matières liées au monde réel et non seulement a celui des idées, prévoir l’avenir est impossible, et moins encore a long terme, mais on peut définir au moins une idée de vers ou on veut aller pour au moins pouvoir orienter ses actions, forcement d’adaptation a l’imprévu.
Mais il peut être lu comme une analyse de la conjoncture du parc résidentiel de la ville (avec les limitations d’un article de 40 pages), des initiatives en cours dans d’autres contextes comparables, et de ce qui pourrait arriver si les directives européennes sur l’énergie sont appliquées. Car, si la ville du XXème siècle fut façonnée par la voiture, la ville du XXIème siècle, au moins en Europe, et avec les règles qui sont mises en place, serait façonnée par l’énergie et les demandes environnementale ; je vois au fond le sourire sceptique de plusieurs, mais en réalité ce n’est que l’évolution d’une idée de la modernité préalablement matérialisée dans l’hygiénisme a la fin du XIXème siècle.
Le secteur de la réhabilitation pourrait devenir important a Madrid étant donnée le besoin de rénovation d’un parc résidentiel avec des problèmes et un ensemble de mesures du gouvernement ; mais pour cela il faudrait une orientation claire dans la procédure en cours pour la révision du plan d’urbanisme, et que les familles comprennent le bénéfice de rester dans leurs logements et les rénover au lieu de déménager vers des bâtiments de nouvelle construction, sans compter avec le besoin de normaliser les marchés de crédit. Et améliorer l’emploi, pour résoudre les deux grands problèmes de fond : la précarité des jeunes et le déséquilibre offre- demande du marché résidentiel.
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