Le gouvernement Monti a quantifié en mars 2012 le montant fiscal non perçu par les administrations italiennes a cause des bâtiments illégaux autour de 500 millions d’euros. D’après certaines sources, 17% de la production constructive italienne annuelle serait illégale, ce qui implique, entre autres, un étalement urbain.
Le rapport Marenostrum 2012, de legambiente.it, rend compte de la situation des constructions illégales sur les côtes italiennes, seulement une partie du phénomène plus large du « abusivismo edilizio ». Dans des villes comme Naples ou Palerme il y a plus de 6.000 bâtiments non conformes.
C’est l’un des problèmes d’un urbanisme italien qui compte avec des plans très sophistiqués : faire respecter la norme.