Commencer l’année avec une vision d’ensemble semble une bonne idée. Le livre de Luis Irastorza “Las Ciudades del Siglo XXI- ensayo sobre sus fundamentos socioeconómicos, tecnológicos, energéticos y climáticos” (Les Villes du XXIeme siècle- un essai sur leurs fondements socio-économiques, technologiques, énergétiques et climatiques) apporte cette vision.

Le livre commence avec une description exhaustive des conditions actuelles de la société, l’économie, l’environnement et la technologie qui comptent pour les villes et leur avenir.  Ce n’est pas une vision optimiste, ou pessimiste, mais une basé sur des indicateurs analysées avec une structure ; ce genre de texte me rappelle normalement le « cygne noir » de Nassim Nicholas Taleb et son idée de l’illusion narrative », mais je crois qu’ici l’idée d’incertitude (ou, autrement dit, la certitude de qu’il y aura des événements non attendus et significatifs, ou « cygnes noirs ») est au cœur de la réflexion, et qu’une telle illusion n’existe pas. L’ensemble de crises qui caractérisent le moment actuel parait bien exposée, tout aussi bien que le besoin d’action.

L’auteur identifie, pour les contextes espagnol et global, un ensemble de problèmes et tendances, et le besoin d’agir sur plusieurs domaines : changement climatique, sobriété énergétique et hydrique, mise a jour des bâtiments…

L’auteur conclut le besoin de réduire la consommation énergétique et la production des gaz a effet de serre ; comme il dit, « on sait quel est le but a atteindre- la presque totale decarbonisation de l’économie- mais pas la voie précise a suivre, ni la distribution des efforts par secteurs ou pays. Bonne chance ! »

Le livre est écrit en espagnol, mais il y a une traduction intéressante du sommaire, conclussions et propositions a la fin.