La capacité de logements necessaires pour satisfaire la demande future de résidences principales est estimée dans le SDRIF a hauteur de 1,5 millions de logements a l’horizon 2030, en moyenne 70.000 logements chaque année, qui se decomposent en:
- 38.000 logements pour répondre aux besoins liés à la croissance demographique, tenant compte d’une progressión de la population au même rythme que l’ensemble de la population française comme resultat de la combinaison du taux de viellissement, les comportements residentiels et les flux migratoires.
- 12.000 logements par an pour ne pas aggraver un deficit actuel déja important. Ceci permetrait une baisse de la taille des menages comparable a celle de l’ensemble du pays, fluidifiant les parcours residentiels des personnes.
- 17.000 logements pour compenser les demolitions et autres pertes de stock dans le logement ancien.
- 3.000 logements pour maintenir la proportion actuelle de logements vacants, en ce moment au niveau le plus faible depuis 40 ans.
Dans l’ensemble, cet effort de construction de logements compenserait un declin regulier de la production de logements depuis le debut de la decenie 1990. Il devrait permettre de developper l’offre de logements pour etudiants, pour personnes âgées et/ou handicapées, pour des jeunes travailleurs, des personnes en detresse sociale, et des gens du voyage. L’offre de logements sociaux devrait se developper pour compenser les déficit actuels.
En grande partie cet effort correspondrá aux promoteurs privés, donc il dependrá de la cojuncture sociale et economique, et notament de la capacité d’accés au crédit et des menages et des entreprises, ainsi que du pouvoir d’achat reel des menages et de l’evolution des prix immobiliers.