La qualité de l’espace public est le catalyseur le plus relevant pour déchainer la transformation de la ville, ce qui nécessite d’une meilleure organisation de la relation entre automobile, piétons et vélos, récupérant une partie importante des rues pour des usages qui contribuent a une meilleure qualité de vie sans compromettre la vitalité économique.
La rue est la référence des bâtiments, le support de la mobilité, et, de par son socle commercial, la membrane d’interaction entre les sphères publique et privée. Travailler sur la rue permet de repenser a ses possibilités d’organisation et aussi a celles des bâtiments qui la définissent.
Le projet propose de configurer des nouvelles « cellules urbaines » (1) portant deux idées essentielles :
– Séparer les trafics passants de ceux exclusifs des résidents, en rabattant les premiers sur des voies specifiques.
– Passer de 70% de l’espace public consacré a l’automobile a juste 30%.
Le concept de cellule urbaine a été utilisé dans plusieurs projets pour des villes espagnoles par Salvador Rueda, Directeur de l’Agence d’Ecologie Urbaine de Barcelone et membre de l’équipe du projet (dirigé par Ezquiaga, Herreros et Perez Arroyo).